Oracle Sisters futurs Dandys de la pop ?

Par défaut

Nous venons d’écouter Paris I et Paris II, les deux derniers EP du groupe Oracle Sisters. Ils nous étaient encore inconnus il y a quelques heures. Nous avons appris leur passage en concert gratuit (vendredi 25 mars 2022) pour les abonnés au Grand Mix de Tourcoing. Notre curiosité nous a donc poussé à nous installer confortablement dans notre canapé et rechercher quelques morceaux d’Oracle Sisters sur notre plateforme de streaming préférée, je parle vous l’aurez deviné de Qobuz.

Oracle Sisters n’en est pas à son premier coup d’essai, puisque nous avons trouvé trois parutions chez 22 Twenty, Paris I en juillet 2020, Paris II en avril 2021 et Midnight Afternoon (Live at La Ferme with the Elmire Quartet) paru le 15 octobre 2021.

Oracle Sisters c’est l’histoire du bruxellois Jonathan Lewis Lazard qui part jouer de la musique à New-york tout seul ou avec le groupe Summer Moon, formé par Nikolai Fraiture, le bassiste des Strokes puis qui retrouve son pote d’enfance lui aussi bruxellois, Christopher Wilatt à Paris. Ensemble, ils créent Oracle Sisters et sont très vite rejoints par Julia Johansen, qui elle est finlandaise.

Les deux EP de 6 titres chacun (40 minutes à eux deux) sont des recueils de pop-folk, sucrée, remplis de romantisme et de douceur. Ce sont deux Ep avec des titres « dandyesques » très agréables à écouter quoique parfois un peu naïfs, mais cela fait parti du jeu. On se demande seulement pourquoi avoir fait deux EP alors que l’ensemble aurait pu faire un bon album de 12 titres très cohérents. Les deux EP écoutés sans interruption nous ont réchauffés le cœur et nous sommes persuadés qu’ils réchaufferont aussi les corps de nombreux fans. Notre préférence penche pour Paris II, un EP aux titres plus construits, plus épais, plus élaborés. L’année séparant les deux réalisations aura vraisemblablement apporté de la maturité à Paris II, en attendant un premier album dans les prochains mois afin de confirmer leur futur statut de dandy de la pop.

Les Oracle Sisters seront au Grand Mix de Tourcoing le vendredi 25 mars 2022. Nous y serons pour les voir en vrai sur scène.

L’Impératrice annonce Tako Tsubo

Par défaut

L’impératrice, le groupe électro-pop phare de la scène française nous annonce Tako Tsubo, son nouvel album pour le 26 mars 2021 sur le label Microqlima.

Parmi les 13 titres à venir, nous avons pu écouter Anomalie Bleue, Fou, Peur des Filles, et Voodoo. L’Impératrice assure toujours aussi fort et nous donne envie de nous lever de notre canap, de mettre encore un peu plus fort le son et de danser dans notre salon. Nous les avons déjà mis dans notre liste de favoris.

Thousand touche au Paradis

Par défaut

Je viens de découvrir Thousand, alias Stéphane Milochevitch grâce une nouvelle fois à l’exigeante et intelligente programmation du Grand Mix de Tourcoing.

Après un album en anglais, Thousand s’est fait remarquer avec « Tunnel Végétal » il y a deux ans et a reçu des critiques très encourageantes. Mais c’est avec « Au Paradis » paru en juin 2020 que Thousand touche à la grâce.

Des airs de Bashung et Capdevielle dans la voix, des textes à la Manset et Murat, Thousand offre un album vertigineux pour les sens, le cœur et l’âme. Les textes sont une merveilleuse invitation à l’onirisme, au voyage intérieur et à l’imaginaire. Bienvenue dans l’univers de Thousand !

Je vous recommande d’écouter cet album à tête reposé, ne rien faire d’autre que d’écouter et de réécouter cet album. La beauté des mots se mélangent subtilement à la complexité du sens de chaque texte, chaque chanson évoque une référence et nous prend à contrepied.

Pêle-mêle quelques extraits « Dans une bouche de terre calcinée, Lucifer hallucine, le crâne dévoré par la fièvre » (Merle Hagard), « Mes gars sûrs Brutus, Judas Cassius et moi, On se la fly hamdoulilah » (Jeune fille à l’Ibis), « J’avoue je donnerais ma vie pour un tour dans ton jean, Jean 11:35 « Jesus pleura », Miskine » (Mon dernier voyage), J’ai rêvé, j’ai rêvé d’Aloys Zöti, les ruines et les corps dans les décors de son enfance » (Le Rêve du Cheval), « Je veux monter au paradis sur le dos d’un flamagenitus, un éclair de la fumée et soudain plus personne, je veux m’en aller dans un feu d’artifice flotter dans les cendres à Hunter Thompson » (Le Bâton Ivre).

L’écoute en vinyle est presqu’une évidence pour ressentir la puissance de chaque émotion offerte par ce disque que je considère comme l’un des disques majeurs de cette année 2020. Chaque écoute révèle un nouveau rubis précieusement caché dans les mots, dans la musique tout aussi onirique que les textes. Prenez le temps de lire les paroles disponibles avec le disque vinyle et écoutez « Le rêve du cheval », « Merle Hagard », « Aux enfants de Saturne », « Des fleurs dans un feu » ou  » Le bâton Ivre » (référence non dissimulée au Bateau Ivre de Baudelaire).

La musique pop et moderne distillé par Olivier Marguerit (basse et claviers), Sylvain Joasson (batterie) achève d’envouter l’auditeur. Les gimicks guitares, la puissance mélodique des notes et des mots s’impriment inexorablement dans votre inconscient.

Olivier Marguerit

Stéphane Milochevitch (guitare) est accompagné d’Emma Broughton (claviers) qui apporte par sa voix omniprésente une touche sensuelle et aérienne (notamment sur le refrain du tubesque titre « Jeune Femme à l’Ibis »).

Emma Broughton

La maison de disques bordelaise nous a une nouvelle fois dégoté une jolie pépite (Emilie Jane White, Motorama) et Thousand s’annonce dores et déjà comme la valeur montante incontournable de la chanson française pour ses prochaines années.

Pour finir, difficile de ne pas écrire quelques mots sur la pochette originale crée par Claire Wallois. Une pochette avec le masque de Stéphane Milochevitch, un chat figurine, une bougie rouge, des coquillages, des cartes à jouer, une boule de cristal, …c’est peut-être tout ça l’univers de Thousand.

Aimée, le cocktail aigre doux de Julien Doré

Par défaut

Ceux qui n’aiment pas Julien Doré resteront sur leur opinion originelle. Les fans seront eux ravis. Même si sa manière de chanter peut agacer à la longue, il faut reconnaître à Julien Doré cette faculté à produire une pop solaire, éleco-tropicale, sucrée et à la fois très rafraîchissante.

Le titre « Aimée » est un hommage à Aimée, sa grand-mère maternelle, militante de la CGT de 99 ans engagée dans la lutte pour la défense ces droits des veuves de mineurs, mais c’est aussi le prénom de sa mère qui est engagée pour l’accueil des femmes battues. Julien Doré précise que ces valeurs lui ont permis de se construire.

Les thèmes de ce nouvel album « Aimée » sont similaires à ceux de l’album précédent « & » l’amour, les ruptures, l’introspection mais Julien Doré ouvre la réflexion à des thèmes politiques d’actualités comme l’état du monde (le monde à changé), l’environnement (la fièvre), l’égocentrisme (Nous) ou le sort des migrants (Lampedusa).

On retrouve également des titres plus légers, plus second degré comme le titre « Waf » avec ses deux chiens Simone et Jean-Marc en background vocal, et « Barracuda » où il compare l’état de la planète à celui de ses cheveux.

L’empreinte musicale légère, flottante, parfois aérienne est la marque de fabrique de Julien Doré. Aimée est un album aigre doux très bien produit par Tristan Salvati (qui a produit l’album d’Angèle) et Antoine Gaillet (ami fidèle) au mixage et au mastering comme il l’était déjà sur « & ». On ne change pas une équipe qui gagne.

Wrong Way Up (Expanded Edition)

Par défaut

En cette période bien tristounette musicalement, la ré-édition de l’album paru il y a 30 ans, fruit de la collaboration parfaite de Brian Eno et de John Cale est une grande bouffée d’air frais.

Car autant le dire, Wrong Way Up est l’album quasi-parfait avec des titres tels que « Empty Frame » ou « Spinning Away » morceaux magiques symbolisant à eux seuls ce que la pop signifie. Brian Eno est un génie, génie des sons, de la mélodie, magnifiant les artistes (Bowie, U2, Brian Ferry) comme personne ne sait le faire.

En cadeau, deux titres inédits « Grand Father’s House » et « Palanquin » à la hauteur des espérances et de l’enjeu de cette ré-édition.

Indochine : 35 ans pour l’album 3

Par défaut

Le 10 mai 1985 sortait l’album 3 d’Indochine regorgeant de tubes tels que 3ème sexe, Canary Bay ou 3 Nuits par Semaine titres fondateurs de la longévité du groupe de Nicola Sirkis.

Le groupe fêtera l’année prochaine ses 40 ans par une grande tournée qui sera sold out comme le groupe en a l’habitude. A suivre…

I’m Not a Dog on a Chain, album le plus audacieux et aventureux de Morrissey.

Par défaut

Morissey vient de sortir son 13e album studio solo, « I’m not a Dog on a Chain ». C’est le troisième album à pâraître sur le label BMG après l’album de reprise de l’année dernière « California Son », qui s’est classé 4ème sur les charts britanniques.

« I’m not a Dog on a Chain » a été produit par le lauréat du Grammy Award Joe Chicarelli (Beck, The Strokes, The Killers) et enregistré lors de sessions au Studio La Fabrique à Saint-Rémy-de-Provence, en France et Sunset Son à Hollywood, Californie.

« J’ai produit quatre albums studio pour Morrissey », a déclaré Chicarelli. «C’est son album le plus audacieux et le plus aventureux à ce jour. Il a repoussé les limites, à la fois musicalement et lyriquement. Et encore une fois, il montre en tant que compositeur et chanteur qu’il est dans sa propre catégorie. Honnêtement, personne ne peut être Morrissey mieux que… Morrissey ! »

Morrissey a annoncé la sortie de son nouvel album en partageant le 9 janvier denier le premier single « Bobby, Don’t You Think They Know ? ». La chanson est chantée en duo aux côtés de la légende du Motown Thelma Houston, qui est peut-être plus connue pour son interprétation de « Don’t Leave Me This Way », qui a culminé au Billboard Hot 100 en 1977.

Thelma Houston a commenté ce qui suit. «L’une des plus grandes joies pour moi dans cette entreprise est d’avoir l’opportunité de collaborer avec d’autres artistes importants. J’aime le défi de voir si ce que je fais peut fonctionner avec ce qu’ils font. Parfois cela fonctionne, et parfois non. Je pense que la combinaison de ce que Morrissey chante et de ce que je chante fonctionne vraiment sur « Bobby ». Et c’était tellement amusant de travailler avec Morrissey en studio aussi! « 

Le 31 janvier, Morrissey a sorti « Love Is On Its Way Out », le deuxième extrait de l’album, puis le 21 février, « Knockabout World », le troisième single de l’album. La chanson commence par le chant captivant de Morrissey en chantant « Félicitations – vous avez survécu, Félicitations – vous êtes toujours en vie! », paroles prémonitoires s’il en est en cette période de Covid-19. Une chanson entraînante de 3 minutes mettant en vedette des riffs de synthé, une électronique étincelante et des guitares sonores qui forment un orchestre de cordes euphoriques luxuriantes.

« I’m Not a Dog on a Chain » est sorti a en format numérique et en streaming, en plus d’un CD digisleeve, d’un vinyle noir de 140 grammes et d’un vinyle rouge transparent qui seront disponibles chez HMV et dans certains magasins indépendants. Deux formats D2C sont également disponibles: vinyle transparent et cassette.

Cette nouvelle annonce fait suite à la nouvelle selon laquelle Morrissey a atteint la première place du classement UK Vinyl Singles Chart avec sa version du classique de Roy Orbison de 1964, « It Over ».

Avec Gallipoli, Beirut nous offre un mélange cathartique du passé et du présent artistique

Par défaut

Beirut se caractérise par une capacité à proposer des styles musicaux très variés, folk, pop, rock mais également des sonorités d’origines tziganes ou slaves.

Multi-instrumentiste, Zach Condon, leader de Beirut a débuté dès sa plus jeune enfance la musique en apprenant seul l’accordéon, le piano ou la trompette son instrument de prédilection.

Dès 16 ans, il quitte les Etats-Unis et découvre les musiques du monde et celles de l’Europe de l’Est, et sera fortement influencé par les compositions du collectif macédonien Koceani Orkestar ou le musicien yougoslave Goran Bergovic.

C’est en 2006 que Zach Condon se fait remarquer avec un premier album (Gulag Orkestar) sous le nom de Beirut, enregistré avec l’aide précieuse de Jeremy Barnes du groupe Neutral Milk Hotel.

Beirut – Gulag Orkestar (2006)

En 2007, Beirut publie plusieurs LP dont Elephant Gun sur lequel se trouve une version originale du Moribond de Jacques Brel. Cette même année, sort le second album studio du groupe The Flying Club Cup, album hommage à la France dont Zach Condon est tombé amoureux.

En 2011 sort l’album The Rip Tide puis en 2015 le quatrième album No No No.

Bierut – The Tip Ride (2011)
Beirut – NO No No (2015)

Pour son dernier album intitulé « Gallipoli », tout commence lorsque Condon a enfin pu récupérer son orgue Farfisa qui était resté dans la maison de ses parents à Santa Fe. Pour l’anecdote, cet instrument a été acquis lors de son premier emploi dans une salle d’art et de cinéma. Un claviériste de cirque ambulant l’avait laissé dans l’entrepôt après que certaines touches et fonctions de l’organe soient tombées en panne et aient cessé de fonctionner.

La plupart des chansons de son premier disque (Gulag Orkestar, 2006) et également du second (The Flying Club Cup, 2007) ont été entièrement écrites sur cet orgue.

 Au début de l’hiver 2016, Zach entame la composition de ce qui allait devenir « Gallipoli » sur cet orgue Farfisa.

Orgue Farfisa

Rapidement les chansons prennent forme, l’inspiration étant au rendez-vous et Zac Condon programme une session de trois semaines dans un tout nouveau studio à Chelsea, le Relic Room.

Relic Room Studio à Chelsea

Gabe Wax, le producteur de No No No, qui partage la même vision artistique rejoint Condon pour l’enregistrement.

Gabe Wax

Une fois les principaux instruments enregistrés, Nick Petree (batterie) et Paul Collins (basse) rejoignent Zac Codon et retravaillent chaque note avec des amplificateurs cassés, des échos spatiaux, des systèmes de sonorisation et des vieux magnétophones.

Nick Petree
Paul Collins

Sur son site internet, Zac explique « Nous avons parfois laissé un synthé tourner en boucle dans la salle d’enregistrement à un volume si fort que nous devions porter des écouteurs sur les oreilles lorsque nous rentrions dans la pièce pour effectuer des réglages. Je voulais que chaque grincement et chaque gémissement des instruments, chaque note désaccordée, chaque bourdonnement d’ampli et chaque dysfonctionnement technique restent incrustés dans les fentes des chansons ».

Après quelques difficultés dans sa vie personnelle, un divorce, un bras cassé en faisant du skate et le dégoût de la politique américaine de Trump, Zac décide de s’installer définitivement à Berlin au printemps 2017.

Mais c’est finalement Paul Collins qui déniche le studio « Sudestudio » niché dans la région rurale des Pouilles en octobre 2017.

Sudestudio (Lecce)
Sudestudio (Lecce)

Le mois suivant, Condon et ses musiciens passent entre 12 à 16 heures par jour en studio, avec quelques excursions nocturnes.

Zac Condon raconte : « Une nuit, nous sommes tombés par hasard sur une ville insulaire médiévale, Gallipoli. Nous avons suivi une procession où une fanfare, menée par des prêtres portant une statue du saint local, remontait les rues étroites et sinueuses de la ville… Ce soir-là, nous sommes rentrés tard à Sudestudio. Le lendemain, j’ai écrit d’une traite le morceau que j’ai fini par baptiser « Gallipoli ». 

Gallipoli (Italie)

Après dix heures de transe créative, Nick Petree et Paul Collins sont venus apporter leur talent pour rajouter les basses et les percussions.

« J’étais assez heureux du résultat, qui me semblait être un mélange cathartique de mon passé et de mon présent artistique, me renvoyant à la joie de ressentir, jadis, la musique comme une expérience viscérale.

À ce moment-là, j’ai compris que c’était le fil conducteur de l’album ».

Old Tree’z live au Grand Mix

Par défaut

J’ai découvert ce mercredi 11 décembre 2019 au Grand Mix de Tourcoing en première partie d’Emily Jane White le groupe Old Tree’z.

Old Tree’z est un trio originaire de la région de Lille. Composé de Romain Watson(multi-instrumentiste), de Mélanie Fontaine (batterie/choeur) et de Møh El Hilali (guitare/percus/chant), ils viennent de sortir leur premier album intitulé One is the Colour.

One is the Colour est un album de 13 titres surfant entre pop-folk et tribal Jam. Le style me fait parfois penser à Broken Back (déjà découvert au Grand Mix) et Cocoon.

Old Tree’z se caractérise par la présence de batterie, percussions et de Jembe donnant une couleur tribale invitant à un voyage initiatique vers des contrés sonores encore jamais visitées. L’autre caractéristique est la guitare basse et électrique de Romain. C’est une 7 cordes, un peu comme Lucky Luke avait un 7 coups avec son revolver, Romain à une 7 cordes pour des sons très étonnants.

En discutant quelques instants avec lui, il m’a expliqué qu’il a fait faire cette guitare sur mesure, et que cela demande pas mal d’heures apprivoisement de la bête, la corde de mi grave ayant le double rôle de lead et de basse. Je n’avais encore jamais vu pareille guitare (7 mécaniques, 5 en haut et 2 en bas).

Old Tree’z – Road

La voix de Moh est elle aussi particulière, assez grave et un peu éraillée (une angine en serait la cause) mais qui donne tout son charme et sa saveur au style Old Tree’z. Le garçon est Tourquennois et sort de l’école EF2M (Ecole de Formation aux Métiers de la Musique).

Old Tree’z – Run

Depuis maintenant trois ans le groupe tourne dans la région et a remporté cette année le tremplin du Main Square Festival à Arras, et s’est donc produit sur scène le 03 juillet 2019. l Une prestation très réussie que vous pourrez visionner ici

https://www.france.tv/spectacles-et-culture/festivals/main-square-festival/1026559-old-tree-z-en-live-au-main-square-festival-2019.html

Old Tree’z avec son premier album One is the Colour semble près à grimper sur la montagne sur succès et rester au sommet. Toutes les vidéos du concert sont disponibles sur la chaîne YouTube de News & Pop ici :

https://www.youtube.com/channel/UCIzmLZwHXRMk9314Tiwvtjg?view_as=subscriber

Old Tree’z – Climb Mountain

Les trois musiciens s’engagent envers le respect de l’environnement en soutenant l’ONG de solidarité internationale Planète Urgence : 1 CD vendu = 1 arbre planté. Si vous ne l’achetez pas pour vous, Faites le pour la planète !

Beck et l’Hyperspace infini

Par défaut

Beck vient de sortir son nouvel album « Hyperspace ». Réalisé en étroite collaboration avec Pharell Williams, cet opus ne devait être à l’origine qu’un EP mais leur travail en commun a fini par faire des étincelles pour accoucher finalement de 11 titres.

« J’ai toujours voulu faire un disque avec lui », a confié Beck au magazine NME à propos de sa collaboration avec Williams. « Nous sommes amis depuis une décennie et nous nous étions réunis et avions parlé de faire de la musique en 2012, mais à cette époque, il a fini par sortir une chanson avec Daft Punk, puis ‘Blurred Lines’ et ‘Happy’.

« Il y avait eu une période où Pharrell avait été très occupé et une opportunité s’était présentée, alors je l’ai saisie. A l’origine, il devait s’agir d’un single ou d’un EP, mais je pense que nous avons tous les deux été surpris quand on a compris que ce serait beaucoup plus que ça. »

Pharell Williams est donc aux commandes sur 7 titres. Il offre à Beck un album dépouillé et beaucoup plus épuré que le précédent Colors. D’autres guests sont également présents notamment Chris Martin de Coldplay (guitare acoustique) sur Stratosphère ou Paul Epworth, producteur d’Adèle sur le morceau Star(production et composition).

« J’ai des souvenirs d’albums vraiment solitaires, à passer 12 heures par jour à produire péniblement. Là, c’était très joyeux d’amener de nouvelles personnes, et j’espère remettre ça dans le futur »

On lui a parfois reproché mais Beck est un artiste libre toujours en mouvement, explorant, tordant les styles jusqu’à parfois nous mettre mal à l’aise. Il est une sorte de passerelle entre les genres mais aussi les générations.

« L’ancienne génération dit que c’était mieux avant et les jeunes considèrent la musique d’avant comme une antiquité dans laquelle ils ne se retrouvent pas ; moi je suis quelque part au milieu. »

A 50 ans, Beck Hansen est plus libre que jamais et s’est détaché de tous les codes, les règles et les compromis. 11 titres aussi différents les uns que les autres, entre rock, funk, soul, pop, électro et hip hop. Tous les goûts sont dans la nature d’Hyperspace au risque de se perdre un peu dans ce kaleidoscope des genres, de faire une indigestion tant chaque morceau est un contrepied du précédent.

« Ce n’est pas que je ne voulais pas utiliser de guitares ou faire du grunge ou de l’indie rock dans les années 1990 mais pour moi ça semblait redondant, il y avait tant de nouveaux trucs à faire. Aujourd’hui je pense que j’avais raison, j’ai désormais toute latitude pour faire ce que je veux. » 

Beck Hansen n’a pas fini de se renouveler et de nous surprendre. Pour ceux qui aiment les routes toutes tracées, sans détour, sans pause au motel country ou au clubbing hip hop du coin, alors passez votre chemin. En revanche, si vous cherchez quelques chemins de traverses pour y croiser l’inattendu et le déroutant, alors soyez les bienvenus à bord de l’Hyperspace de Beck Hansen !

Beck – Hyperspace

Hyperspace de Beck est paru le vendredi 22 novembre et est disponible sur toutes le plateformes de streaming et de téléchargement.

Antoine Pesle réunion de famille au Grand Mix de Tourcoing

Par défaut

Nous avons assisté au concert d’Antoine Pesle au Grand Mix de Tourcoing ce jeudi 21 novembre (juste avant le beaujolais) !

Un concert qui ressemblait fort à une réunion de famille et de potes puisque les parents et autres intimes d’Antoine étaient venus en nombre applaudir la nouvelle coqueluche de la french électro-pop.

Sur scène également, les potes étaient là pour jouer la quasi intégralité de l’album Hifi Romance paru le 04 octobre dernier.

Pour lire la critique de l’album c’est ici : https://newsandpop.com/2019/11/08/antoine-pesle-est-le-roi-de-la-romance-hifi/

Durant 01h30, Antoine Pesle et ses amis nous ont donc fait partager ce nouvel album qui ne perd pas de sa saveur en live bien au contraire. On y retrouve la touche électro dansante et groove et la voix si originale d’Antoine Pesle qui nous a tant plu sur l’album Hifi Romance.

Un beau moment de communion avec son public et ses amis, Antoine Pesle était jeudi soir au Grand Mix comme à la maison

Retrouvez toutes les vidéos du concert sur la chaîne YouTube de News & Pop ici

https://www.youtube.com/channel/UCIzmLZwHXRMk9314Tiwvtjg