Découverte cette semaine de l’auteur-compositeur-interprète Kenyan Ondara et de son nouvel album « Spanish Villager No.3 » à paraître chez Verve Forecast le 16 septembre 2022.
On vous recommande l’écoute des premiers extraits de ce très bel album et notamment les excellents « A prophète Of Doom » et « A Nocturnal Heresy » que nous avons beaucoup aimé.
Emigré à Minneapolis en 2016, ce song-writer est influencé par le folk de Bob Dylan ou Neil Young. Il se fait connaître dans des open-mike et des vidéos sur les réseaux sociaux et signe « Tales of America » son premier LP en 2019 chez Verve Forecast. Suivra en 2020 en pleine pandémie « Folk n’ Roll Vol1 : Tales Of Isolation » un album acoustique qui n’est pas sans nous rappeler le style de Tracy Chapman dans ses meilleurs années.
On vous invite à l’écouter en live acoustique ici.
Nous venons d’écouter Paris I et Paris II, les deux derniers EP du groupe Oracle Sisters. Ils nous étaient encore inconnus il y a quelques heures. Nous avons appris leur passage en concert gratuit (vendredi 25 mars 2022) pour les abonnés au Grand Mix de Tourcoing. Notre curiosité nous a donc poussé à nous installer confortablement dans notre canapé et rechercher quelques morceaux d’Oracle Sisters sur notre plateforme de streaming préférée, je parle vous l’aurez deviné de Qobuz.
Oracle Sisters n’en est pas à son premier coup d’essai, puisque nous avons trouvé trois parutions chez 22 Twenty, Paris I en juillet 2020, Paris II en avril 2021 et Midnight Afternoon (Live at La Ferme with the Elmire Quartet) paru le 15 octobre 2021.
Oracle Sisters c’est l’histoire du bruxellois Jonathan Lewis Lazard qui part jouer de la musique à New-york tout seul ou avec le groupe Summer Moon, formé par Nikolai Fraiture, le bassiste des Strokes puis qui retrouve son pote d’enfance lui aussi bruxellois, Christopher Wilatt à Paris. Ensemble, ils créent Oracle Sisters et sont très vite rejoints par Julia Johansen, qui elle est finlandaise.
Les deux EP de 6 titres chacun (40 minutes à eux deux) sont des recueils de pop-folk, sucrée, remplis de romantisme et de douceur. Ce sont deux Ep avec des titres « dandyesques » très agréables à écouter quoique parfois un peu naïfs, mais cela fait parti du jeu. On se demande seulement pourquoi avoir fait deux EP alors que l’ensemble aurait pu faire un bon album de 12 titres très cohérents. Les deux EP écoutés sans interruption nous ont réchauffés le cœur et nous sommes persuadés qu’ils réchaufferont aussi les corps de nombreux fans. Notre préférence penche pour Paris II, un EP aux titres plus construits, plus épais, plus élaborés. L’année séparant les deux réalisations aura vraisemblablement apporté de la maturité à Paris II, en attendant un premier album dans les prochains mois afin de confirmer leur futur statut de dandy de la pop.
Les Oracle Sisters seront au Grand Mix de Tourcoing le vendredi 25 mars 2022. Nous y serons pour les voir en vrai sur scène.
Le gros coup de cœur de la semaine pour Roses, le nouvel album de The Paper Kites. Ce groupe originaire de Melbourne fête ses dix ans avec un magnifique disque.
Petit coup d’oeil dans le rétro. The Paper Kites s’est initialement formé autour du duo formé par Sam Bentley et Christina Lacy, qui se produisent et écrivent ensemble depuis le lycée. Les autres membres David Powys (guitare/banjo), Sam Rasmussen (basse/synthé) et Josh Bentley (batterie) sont recrutés dans d’autres groupes basés à Melbourne en 2010 pour compléter la formation à l’origine de leur premier single, Bloom.
Avec leur mélange harmonieux et chaleureux et leur son indie folk-pop orienté vers l’acoustique, leur premier EP, Woodland en 2011, permet aux Paper Kites de se retrouver en tête d’affiche en Australie et réalisent quelques musiques de pubs pour la télévision.
À l’été 2012, ils ont en magasin suffisamment de titres pour un album complet, mais décide pourtant de publier un nouvel EP appelé Young North.
Leur premier vrai LP, States, sort finalement en 2013 et ils font leur premier voyage en Amérique du Nord, d’abord en première partie du groupe canadien City & Colour, puis en se lançant dans leur propre tournée.
Cherchant une direction différente pour leur second album, les Paper Kites retournent aux États-Unis pour travailler avec le producteur Phil Ek (Fleet Foxes, Manchester Orchestra), basé à Seattle, qui les aide à développer un son plus électronique, basé notamment sur le synthé. Sorti fin 2015, Twelvefour est une sorte d’album concept.
En 2018, On the Train Ride Home, composée en grande partie de titres acoustiques feutrés, sort dans l’indifférence générale. Initialement conçu comme un double album, la deuxième partie est ré-éditée pour sortir sous le format d’un album à part On the Corner Where You Live, qui sort en septembre de la même année. Ce dernier album offre auxPaper Kites une nomination aux ARIA Music Awards pour le meilleur album de l’année.
En 2021, Roses reste dans l’ambiance feutrée et éthérée du style assumé des Paper Kites. On y retrouve les lignes de guitares suaves et légères de Sam Bentley, véritable lead du groupe. Tous les titres sont d’ailleurs composés par Samuel Bentley. Les Paper Kites pourraient être les cousins de Cigarettes After Sex ou les petits-enfants de Chris Réa. Le disque dégage une grande sensation de sérénité, de tranquillité et de douceur si nécessaire en cette période.
Pour chaque morceau, The Paper Kites a invité une voix en guest, pas toujours très connue pour les frenchies mais à la justesse reconnue à l’écoute. Par exemple, la chanteuse portugaise MARO ouvre l’album avec Walk Above The City, et donne immédiatement la tonalité doucereuse voire mélancolique de l’album. La belle ambiance se poursuit avec l’américano-irlandaise Aoife O’Donovan (chanteuse des Crooked Still) sur Climb on Your Tears ou avec Amanda Bergman sur Crossfire. Enfin, la cerise est pour le très beau titre Without Your Love avec la belle Julia Stone.
Roses est un très bel album, à l’ambiance vous l’aurez compris très « smothie », à écouter à côté d’un feu de bois et la couette sur les genoux. Que c’est bon un peu de douceur !
Roses des Paper Kites est paru le 12 mars 2021 chez Nettwerk Records.
Il paraît que Mac DeMarco a pour habitude d’offrir les démos de ses albums parus environ deux années auparavant. je trouve cela un peu foutage de gueule mais bon après tout pourquoi pas, cela peut intéresser les fans.
Here Comes The Cowboy ne déroge pas à la règle et à droit à sa version démos « Her Comes The Cowboy Demos », pourquoi chercher un titre compliqué lorsque l’on peut faire simple.
Pari risqué mais plutôt réussi. Je retiendrais le titre « Choo Choo » enthousiasmant qui donne une bonne envie de lever ses fesses de son siège et de danser dans le salon. Pour le reste, pas de surprises, on est sur des démos, plus ou moins acoustiques qui plairont à n’en pas douter aux fans.
Album plutôt agréable à écouter en mode détente totale dans son canap faute d’un réel apport d’une quelconque plus-value musicale.
Tout d’abord, une confession les Newspopeurs et popeuses…
Je ne connaissais pas Damien Jurado avant « What’s New, Tomboy ? » Mais après avoir écouté le 15e album de l’auteur-compositeur-interprète américain, je recommande à tout le monde d’aller plus loin.
What’s New, Tomboy ? est presque entièrement fait maison, de l’écriture en passant par la production jusqu’à la pochette, mais la guitare basse de Josh Gordon en est un élément clé, à la fois fondamental et filigrane.
Certaines des chansons de l’album, qui portent le nom de personnes comme « Francine », « Sandra » et « Frankie », sont des récits de fragilité, de romance, d’engagement, de maturité et de conflit. La voix usée de Jurado, à la fois intime et distante, leur confère empathie et crédibilité.
L’ouverture de l’album avec « Birds Tricked Into the Trees » est mélancolique à la manière de Ron Sexsmith (https://www.rollingstone.fr/ron-sexsmith-hermitage-lovni-du-mois), une guitare électrique se tissant autour d’une mélodie triste et d’un aphorisme réfléchi : « Il s’agit de savoir quand dire que l’on a tort, et de toujours bien faire les choses, c’est à dire que c’est fini ».
La guitare de « Arthur Aware » semble inspirée du « Mother Nature’s Son » des Beatles, mais l’histoire ressemble plus à la désolation d' »Eleanor Rigby ».
Jurado dit qu’il s’est débarrassé de nombreux biens, dont cinq de ses guitares, à l’époque où il écrivait « When You Were Few », une expérience qui lui a donné l’impression d’être mort de son vivant. Quoi qu’il en soit, la chanson a de jolies fioritures de clavecin et un bloc de sons de flûte – une partie des nombreux détails musicaux accrocheurs pour l’oreille disséminés tout au long de l’album.
Sur « The End of the Road », qui rappelle Warren Zevon dans sa plus tendre enfance, la batterie occupe le devant de la scène de manière encourageante, le titre faisant référence au début d’une relation et non à sa fin – « Now that I’ve found you/My running is over ».
L’approche minimaliste de Jurado est vraiment payante sur « What’s New, Tomboy ? », car il compile une anthologie de situations disparates en moins de 30 minutes de chansons pénétrantes.
A la première écoute, l’album vous submerge, comme si vous vous plongiez dans un bain de température parfaite. Mais en réécoutant, les subtilités de chaque chanson remontent à la surface. C’est une collection accomplie qui mérite d’être découverte.
Un album seulement à l’actif de Parcels et déjà un live ? Un an et demi après la sortie de leur premier opus (Parcels) on ne peut plus solaire, le quintet australien le plus cool du moment, protégé de Daft Punk, propose plus d’une heure de musique enregistrée dans les conditions du live sur bandes magnétiques dans les légendaires studios Hansa de Berlin, là où furent notamment réalisés Low et Heroes de David Bowie, Lust for Life et The Idiot d’Iggy Pop, toute la période berlinoise de Nick Cave et de ses Bad Seeds sans oublier Achtung Baby de U2 et Bossanova des Pixies.
Sur l’album Parcels, Jules Crommelin (guitare), Patrick Hetherington (claviers), Louie Swain (claviers), Noah Hill (basse) et Anatole ‘Toto’ Serret (batterie) avaient montré leur obsession simple et sincère de jammer ensemble. Une passion exacerbée par le contexte atypique de ce Live Vol.1 dont les versions sont souvent proches des originales. Parcels fusionne avec une aisance toujours aussi hédoniste ses influences allant de Steely Dan au funk de Chic, en passant par les bases pop érigées par les Beatles ou les harmonies vocales des Beach Boys.
Ce live en studio a été filmé et vous pouvez le visionner en intégralité ici.
Le groupe s’explique : « Cette vidéo était déjà prévue il y a deux ans, avant même que nous commencions à faire notre premier album. Un luxueux enregistrement sur 24 pistes de toutes les chansons de l’album en cours de réalisation dans un studio classique. Vous attendiez des cloches et des sifflements en plus ? Eh bien, je suis désolé, il n’y en a pas ici. Pour nous, il y a deux ans, cette idée était le parfait complément au premier album. Étonnamment, ça semble toujours être une bonne idée, ce qui n’arrive jamais vraiment, à moins que ce ne soit la bonne chose à faire. Ça ne servira pas à grand-chose de regarder cette vidéo attentivement du début à la fin. Considérez-la plutôt comme une sorte concert privé qui formera la bande-son de la préparation de votre dîner, sans pression pour applaudir, sans bière à un tarif prohibitif et l’option d’aller faire une pause aux toilettes sans manquer le meilleur morceau. La performance n’est pas éditée, juste mixée, avec des erreurs et tout, donc on a juste fait le maximum pour qu’elle sonne bien. On y voit pas mal de regards nerveux, quelques pas de danse polis et à l’occasion, le plaisir d’être ensemble ‘dans la zone’. Nous sommes contents du résultat. »
J’ai découvert ce mercredi 11 décembre 2019 au Grand Mix de Tourcoing en première partie d’Emily Jane White le groupe Old Tree’z.
Old Tree’z est un trio originaire de la région de Lille. Composé de Romain Watson(multi-instrumentiste), de Mélanie Fontaine (batterie/choeur) et de Møh El Hilali (guitare/percus/chant), ils viennent de sortir leur premier album intitulé One is the Colour.
One is the Colour est un album de 13 titres surfant entre pop-folk et tribal Jam. Le style me fait parfois penser à Broken Back (déjà découvert au Grand Mix) et Cocoon.
Old Tree’z se caractérise par la présence de batterie, percussions et de Jembe donnant une couleur tribale invitant à un voyage initiatique vers des contrés sonores encore jamais visitées. L’autre caractéristique est la guitare basse et électrique de Romain. C’est une 7 cordes, un peu comme Lucky Luke avait un 7 coups avec son revolver, Romain à une 7 cordes pour des sons très étonnants.
En discutant quelques instants avec lui, il m’a expliqué qu’il a fait faire cette guitare sur mesure, et que cela demande pas mal d’heures apprivoisement de la bête, la corde de mi grave ayant le double rôle de lead et de basse. Je n’avais encore jamais vu pareille guitare (7 mécaniques, 5 en haut et 2 en bas).
Old Tree’z – Road
La voix de Moh est elle aussi particulière, assez grave et un peu éraillée (une angine en serait la cause) mais qui donne tout son charme et sa saveur au style Old Tree’z. Le garçon est Tourquennois et sort de l’école EF2M (Ecole de Formation aux Métiers de la Musique).
Old Tree’z – Run
Depuis maintenant trois ans le groupe tourne dans la région et a remporté cette année le tremplin du Main Square Festival à Arras, et s’est donc produit sur scène le 03 juillet 2019. l Une prestation très réussie que vous pourrez visionner ici
Old Tree’z avec son premier album One is the Colour semble près à grimper sur la montagne sur succès et rester au sommet. Toutes les vidéos du concert sont disponibles sur la chaîne YouTube de News & Pop ici :
Les trois musiciens s’engagent envers le respect de l’environnement en soutenant l’ONG de solidarité internationale Planète Urgence : 1 CD vendu = 1 arbre planté. Si vous ne l’achetez pas pour vous, Faites le pour la planète !
Beck vient de sortir son nouvel album « Hyperspace ». Réalisé en étroite collaboration avec Pharell Williams, cet opus ne devait être à l’origine qu’un EP mais leur travail en commun a fini par faire des étincelles pour accoucher finalement de 11 titres.
« J’ai toujours voulu faire un disque avec lui », a confié Beck au magazine NME à propos de sa collaboration avec Williams. « Nous sommes amis depuis une décennie et nous nous étions réunis et avions parlé de faire de la musique en 2012, mais à cette époque, il a fini par sortir une chanson avec Daft Punk, puis ‘Blurred Lines’ et ‘Happy’.
« Il y avait eu une période où Pharrell avait été très occupé et une opportunité s’était présentée, alors je l’ai saisie. A l’origine, il devait s’agir d’un single ou d’un EP, mais je pense que nous avons tous les deux été surpris quand on a compris que ce serait beaucoup plus que ça. »
Pharell Williams est donc aux commandes sur 7 titres. Il offre à Beck un album dépouillé et beaucoup plus épuré que le précédent Colors. D’autres guests sont également présents notamment Chris Martin de Coldplay (guitare acoustique) sur Stratosphère ou Paul Epworth, producteur d’Adèle sur le morceau Star(production et composition).
« J’ai des souvenirs d’albums vraiment solitaires, à passer 12 heures par jour à produire péniblement. Là, c’était très joyeux d’amener de nouvelles personnes, et j’espère remettre ça dans le futur »
On lui a parfois reproché mais Beck est un artiste libre toujours en mouvement, explorant, tordant les styles jusqu’à parfois nous mettre mal à l’aise. Il est une sorte de passerelle entre les genres mais aussi les générations.
« L’ancienne génération dit que c’était mieux avant et les jeunes considèrent la musique d’avant comme une antiquité dans laquelle ils ne se retrouvent pas ; moi je suis quelque part au milieu. »
A 50 ans, Beck Hansen est plus libre que jamais et s’est détaché de tous les codes, les règles et les compromis. 11 titres aussi différents les uns que les autres, entre rock, funk, soul, pop, électro et hip hop. Tous les goûts sont dans la nature d’Hyperspace au risque de se perdre un peu dans ce kaleidoscope des genres, de faire une indigestion tant chaque morceau est un contrepied du précédent.
« Ce n’est pas que je ne voulais pas utiliser de guitares ou faire du grunge ou de l’indie rock dans les années 1990 mais pour moi ça semblait redondant, il y avait tant de nouveaux trucs à faire. Aujourd’hui je pense que j’avais raison, j’ai désormais toute latitude pour faire ce que je veux. »
Beck Hansen n’a pas fini de se renouveler et de nous surprendre. Pour ceux qui aiment les routes toutes tracées, sans détour, sans pause au motel country ou au clubbing hip hop du coin, alors passez votre chemin. En revanche, si vous cherchez quelques chemins de traverses pour y croiser l’inattendu et le déroutant, alors soyez les bienvenus à bord de l’Hyperspace de Beck Hansen !
Beck – Hyperspace
Hyperspace de Beck est paru le vendredi 22 novembre et est disponible sur toutes le plateformes de streaming et de téléchargement.
Immanente Fire est le sixième album d’Emily Jane White. En créant un son épique, englobant des arrangements semi-orchestrales d’Anton Patzner (Pete Yorn, Sunbears), elle tente d’explorer une solution féminine à l’extinction imminente de notre espèce.
Anton Patzner
Emily Jane White est née en 1982 en Californie.
Elle connaît ses premières expériences musicales en 2000 sur le Campus Universitaire de Santa Cruz où elle chante dans des groupes punk et métal.
Elle pose ses valises quelques mois en France à Bordeaux puis retourne en Californie pour s’installer à San Francisco.
En 2008, elle sort son premier album Dark Undercoat.’ C’est en écoutant l’émission de Bernard Lenoir, un soir sur France Inter, que le fondateur du label bordelais Talitres (The National), Sean Bouchard, découvre la voix d’Emily Jane White.
Elle enchaîne alors avec 4 albums en 7 ans qui confirmeront sa notoriété en France et en Europe.
Victorian America (2009), Ode To Sentience (2010), Blood/Lines (2012) et They Moved in Shadow All Together (2016).
They moved in Shadow all Together paru en 2016.
Son dernier album Immanente Fire sorti le 15 novembre 2019 fera date dans la carrière d’Emily Jane White. Elle touche la perfection proche du chef d’oeuvre. On y trouve des ballades intimistes, élégantes et mélancoliques. L’artiste maîtrise parfaitement sa voix d’une beauté transcendante, magnétique et hypnotique.
Immanente Fire est paru le 15 novembre 2019
Musicalement ce sixième album privilégiant le piano et les synthétiseurs participent aux magnifiques harmonies vocales et offre des chansons intemporelles à l’orchestration subtile et élégante.
Washed Away – Emily Jane White
« Washed Away évoque notre rapport souvent distancié au monde naturel, la façon dont la communication et la technologie dominent une grande partie de notre monde contemporain. Notre relation à la nature se doit d’être réévaluée et revalorisée, elle dégage à terme une force créative non négligeable ».
Immanante Fire dresse le portrait d’une société aveugle au chaos qu’elle engendre, l’extinction des espèces, les désordres économiques et sociaux. Comme dans ses albums précédents, elle évoque ses engagements féministes et emprunte cette fois-ci des thèmes chers à l’écrivaine américaine Miriam Starhawk pour qui l’émergence d’un monde patriarcal et colonial aurait généré les conditions du développement d’un capitalisme sauvage et avec lui, la dévalorisation de la femme et la destruction de la nature.
Miriam Starhawk
Un album exceptionnel peut-être l’un des plus beaux de l’année 2019 à écouter, ré-écouter dans le noir sur son sofa, dans la pénombre et en montant le volume pour percevoir toute la pureté de ce magnifique disque.