Salut les newspopeurs et popeuses ! En ce beau dimanche ensoleillé et confiné, je me lève d’un bon pied. Je me fais un grand café et file tout droit sur ma plateforme d’écoute préférée. Je vais arrêter les rimes en « é », ça va vous énerver ! Bref, sur Qobuz ce matin, je clique sur un groupe qui m’est totalement inconnu : Hey Hey My My, c’est le nom du groupe et leur album British Hawaii.
Première écoute du premier morceau de ce nouvel album donc avec Plastic Life. Et là bonne nouvelle. C’est très agréable, c’est folk indie, très californien aussi.
Il est bon ce groupe anglais me dis je ! Sauf qu’après consultation de plusieurs sites internet, j’en apprend de belles à leur sujet !
Alors en résumé une petite bio rapide. Les Hey Hey My My (HHMM) est un duo indie folk parisien crée en 2007 par Julien Gaulier et Julien Garnier. Le nom du groupe vient d’une chanson chantée par Neil Young.
En 2007, ils sortent leur premier album éponyme aux influences folk et chatoyantes puis en 2010 un album électrique et « plus froid » A sudden Change of Mood.

Après un long silence de 10 ans, sort enfin le troisième album intitulé British Away. Durant ce temps, l’un a voyagé, fait du surf et l’autre s’est occupé de groupes comme les Radio Elvis et a travaillé avec le label Vietnam. Ce troisième album est un savant mélange de genre des deux précédents, entre folk-indie et pop.
« Toujours réalisé sans producteur, les choses sont faites par nous-mêmes. Nous avons voulu prendre notre temps avant de sortir un nouvel album, sans faire de remplissage afin de retrouver le côté folk que nous avions toujours eu, avec nos influences telles que Marc Demarco ou Kevin Morby ».
C’est une très belle surprise de découvrir ce groupe et cet album aux influences anglaises et californiennes.
Je recommande les titres Saturday aux fortes sonorités de Nada Surf, le très brit-pop Go To Your Town ou Egija, morceau solaire pop-folk.
Avec British Hawaii, les Hey Mey My My semblent revenus à leurs premiers amours folk-indie pop bien inspirés redevenant ne leur en déplaise, les chefs de file du néo-folk made in France à l’instar des Coccoon ou Cocteau Twins.