Isaac Delusion vient de sortir Uplifters, son troisième album. On vous dit ici ce que l’on en pense… Lorsqu’en 2014 était sorti l’album éponyme d’Isaac Delusion, cela avait été un véritable choc ! Nous avions été envoûtés par la voix androgyne et la musique aérienne de cet artiste que nous avions immédiatement considéré comme britannique pour être aussi génial ! Bon, après quelques recherches sur le net, nous avions corrigé notre copie. Isaac Delusion est un groupe (ils sont désormais quatre) et ils sont français. Cocorico !

Nous les attendions au tournant lors de la sortie de leur second album Rust and Gold en 2017. Et oui, tout le monde sait que le deuxième album est toujours un cap difficile à franchir. Et là, rebelote ! La confirmation du style et surtout du talent du groupe parisien.

C’est donc avec une certaine confiance que nous attendions de pouvoir écouter le troisième opus d’Isaac Delusion, le bien nommé Uplifters. Alors qu’est-ce qu’on en pense ? Franchement ? Bah, c’est pas compliqué, c’est notre album de la semaine (et des prochaines semaines) !

Comment ça fait plaisir d’écouter nos petits frenchies et nous proposer de la pop si réjouissante. Dès la première écoute, nous sommes en terrain connu et conquis. Nous avons retrouvé avec Uplifters cette pop entêtante, envoûtante, aérienne et toujours empreinte d’une douceur mélancolique. Alors, on prend les mêmes et on recommence ? Pas tout à fait ! Explication…
Ce troisième album est un retour aux fondamentaux, sans les contraintes techniques et intellectuelles que le groupe s’étaient imposées lors des deux premiers albums. Retour à quelque chose de plus primaire. « Cet album, c’est un peu nous d’avant » aime à dire Isaac Delusion en interview. Et en effet, Uplifters est un disque aux thème légers, sans prise de tête, un peu comme à leur début, avant d’être connu (dixit Isaac Delusion toujours).
On y retrouve donc naturellement une certaine spontanéité, une candeur attendrissante en écoutant ce disque. C’est un disque dégageant une saveur toute particulière de douce nostalgie, de souvenirs de vacances, de souvenirs d’adolescence. L’album se termine par une reprise de Couleur menthe à l’Eau (plutôt réussie d’ailleurs), souvenir d’enfance de Jules (le chanteur), à l’arrière de la voiture de son père écoutant Nostalgie, sur le chemin du retour des vacances.
Pari réussi donc pour Isaac Delusion qui se positionne aujourd’hui comme les élévateurs de la french pop au même titre qu’Antoine Pesle et son HiFi Romance. Ça fait plaisir !